Je remercie M. Julien Aubert de nous donner l'occasion de débattre des conditions de développement de l'éolien, dans le droit fil des conclusions de la commission d'enquête parlementaire qu'il a présidée. Celle-ci a mis en lumière, en effet, une difficulté d'acceptation sociale qu'il serait coupable d'ignorer et qui mérite que l'on fasse des propositions de nature à raisonner, ou plutôt à encadrer, le développement de l'éolien.
Contrairement à ce que j'ai entendu, cette proposition de loi vise, non pas à s'opposer au développement des énergies renouvelables, mais à débattre de la recevabilité de projets qui, dans leur mise en œuvre, posent incontestablement un problème de démocratie.
J'avais, pour ma part, déposé un amendement tendant à organiser une consultation de la population concernée par ces installations et l'atteinte aux paysages dont je m'étonne qu'il n'ait pas été jugé recevable.