J'ai du mal à comprendre votre argumentation, monsieur Perea. Tout à l'heure, vous avez rejeté l'amendement de Mme de La Raudière, au motif que vous aviez adopté une disposition similaire dans la loi d'accélération et de simplification de l'action publique (ASAP). À présent, vous dites qu'il faut que les bâtiments vivent avec leur temps. Or, dans la loi ASAP, vous avez voté un article 54 qui prévoit que, dans certains cas, les architectes des Bâtiments de France doivent donner leur avis, précisément pour éviter des problèmes de covisibilité entre des monuments classés et des éoliennes.
Il faut être cohérent. Si vous êtes d'accord avec la philosophie de la loi ASAP, qui vise à protéger les bâtiments plutôt qu'à encourager un environnement moderne, vous ne chercherez pas à revenir sur ses dispositions. Le beau est toujours subjectif ; à ce titre, nous n'en débattrons pas. Néanmoins, il faut être clair sur le fait que ces monuments historiques doivent être dans des environnements protégés pour éviter des covisibilités. La commission d'enquête avait montré que dans le cas de la cathédrale de Chartres, la verticalité des éoliennes attire l'œil. C'est pour cela que les gens se disent gênés. Nous avons essayé de trouver des éléments objectifs pour qualifier et quantifier le problème qui se pose.
Il y a là un sujet de cohérence, que vous pourrez peut-être préciser par rapport à ce que vous avez dit sur l'UNESCO.