Dans votre réponse à la question de notre rapporteure sur la stratégie de la SNCF concernant les trains de nuit, vous évoquez, comme en 2019, des coûts très élevés et une attente insuffisante. Ces propos contrastent singulièrement avec l'espoir né des engagements de Mme Élisabeth Borne et de M. Jean-Baptiste Djebbari de développer des trains de nuit de nouvelle génération, peut-être à motorisation hydrogène, plus confortables et plus attractifs. Les départements du Massif central – au premier rang desquels le Cantal, distant de Paris de plus de six heures trente par le train, en optimisant les correspondances – peuvent-ils nourrir l'espoir de bénéficier d'une expérimentation sur les trains de nuit ou doivent-ils se résoudre à faire le deuil d'un service ferroviaire digne de ce nom ?