Rapporteur spécial du programme budgétaire « Infrastructures et services de transport », je souhaite souligner la qualité du climat social au sein de l'entreprise SNCF. Les remontées que j'en ai, en tant qu'ancien cheminot, sont plutôt excellentes. Vous avez su insuffler un esprit girondin dans une organisation qui était trop centralisée.
Je souhaite évoquer la suppression possible de la TREF et de la CST. Cette dernière, qui repose sur l'activité des TGV, représente 9 % du prix des billets. Avec l'ouverture à la concurrence, ces prélèvements sont vécus comme une injustice par la SNCF. Au lieu d'alimenter le budget général, le produit de ces taxes – respectivement de 226 millions et de 16 millions d'euros – pourrait être utilement investi dans le matériel ou dans SNCF Réseau. Où en êtes-vous des négociations avec le Gouvernement ?