Sur le projet de ligne ferroviaire à grande vitesse Paris-Berlin, nous sommes, côté français, quasiment prêts. Notre propre ligne à grande vitesse dessert Strasbourg. L'amélioration de la ligne incombe surtout à la partie allemande.
Les lignes transfrontalières avec la Sarre, le Bade-Wurtemberg ou le Palatinat, le plus souvent, existent déjà. Elles nécessitent simplement que nous les remettions en état. Néanmoins, dans ce but, il est indispensable que les différents acteurs en présence se reconnaissent et se comprennent. Un problème se pose de compréhension mutuelle de nos organisations respectives. En France, les régions et l'État interviennent conjointement. En Allemagne, il s'agit plutôt des Länder. Pour organiser ce type de mobilités transfrontalières quotidiennes, la plupart du temps non moins importantes que celles qui se développent entre les principales métropoles, l'article 13 du traité d'Aix-la-Chapelle permet de recourir à la création de groupements européens de coopération transfrontalière (GECT). Ainsi, nous disposons d'outils ; il nous reste à nous les approprier.