(Interprétation de l'allemand.) Comme d'autres intervenants de ce jour, je suis originaire de Sarre. À la suite de plusieurs de mes collègues, je reviendrai sur le trafic transfrontalier et le tronçon Paris-Berlin. Vous savez combien ce projet apparaît déterminant pour notre région.
Lorsque je prends le train à Sarrebruck, une heure cinquante plus tard, j'arrive à Paris. En revanche, sept heures, voire davantage, me sont nécessaires pour rejoindre Berlin. Ce constat illustre les défis que nous avons à relever en Allemagne. D'autres cas de figure se présentent, d'autres liaisons mériteraient que nous les améliorions. Je pense notamment aux lignes de Sarrebruck à Baudrecourt en France, ou de Fribourg-en-Brisgau à Colmar. J'ai encore à l'esprit des initiatives qui concernent la région Saar-Lor-Lux et qui gagneraient à ce que nous les développions. Il nous faut agir.
Nous préparons une étude de faisabilité, afin de comprendre comment obtenir l'avancement de projets dans notre pays. Nous lui dédions un financement d'un million d'euros.
Enfin, ne négligeons pas le petit trafic transfrontalier qui s'opère par voies cyclables ou par la route entre nos régions. Ces liaisons ne manquent pas non plus d'importance. Elles rapprochent les populations de part et d'autre de la frontière. Elles réunissent les hommes d'un double point de vue symbolique et factuel.
Je souhaite que nous désignions des projets précis que la France et l'Allemagne peuvent mener à bien, que nous réfléchissions ensemble aux prochaines étapes qui nous incombent ainsi qu'à nos gouvernements.