Le 25 janvier, l'action d'EDF a dévissé de 18 % à la suite de la parution d'un article relatant les tensions avec Bruxelles au sujet du projet Hercule. C'est dire s'il existe un besoin de pédagogie autour de ce projet. J'ai un préjugé favorable vis-à-vis de ce dernier parce que les enjeux du nucléaire sont tels qu'il faut adosser l'opérateur EDF à l'État français, parce que la distribution a tout à gagner à s'ouvrir au monde de la concurrence et parce que le développement des énergies renouvelables nécessite une impulsion très forte d'EDF, qui ne peut être produite dans la structure actuelle de l'entreprise.
L'une des difficultés dans les discussions avec la Commission européenne concernait l'ARENH. Existe-t-il d'autres points qui font débat ?
Le transport de l'électricité est très important car cette énergie ne peut guère être stockée. Le modèle économique de RTE doit évoluer et nous avons auditionné plusieurs dirigeants de RTE à ce propos parce qu'il ne s'agit plus seulement de transporter l'électricité. Que pouvez-vous nous dire sur ce point ?
Le Rhin est un fleuve riche en hydroélectricité et il est pour partie partagé avec l'Allemagne. En quoi cela peut-il influer sur le projet de quasi-régie ? Cette structure aura-t-elle d'autres relations que celles actuelles avec les collectivités riveraines ?
À propos de la déconstruction de Fessenheim, vous nous aviez parlé d'un projet de centre franco-allemand de déconstruction et de traitement des déchets d'installations nucléaires. Ce projet a-t-il évolué depuis notre dernière rencontre ?
Enfin, Mme la ministre Barbara Pompili nous dit que le Brexit n'aurait aucun impact sur le projet Hinkley Point. Comment avez-vous donc fait pour le sécuriser ?