Ma première question porte sur votre vision du rôle des gestionnaires de réseaux et notamment d'ENEDIS dans la transition énergétique à un moment où la transition doit s'inscrire dans les territoires. Ces gestionnaires ne doivent-ils pas jouer un rôle stratégique renforcé dans la gouvernance et devenir les premiers ambassadeurs de la transition dans tous les territoires en exploitant pleinement leur position d'interface entre les échelles nationales et locales ? Un tel rôle stratégique est-il compatible avec leur place dans EDF Vert ?
Un prix de 42 euros le mégawattheure, bien inférieur au prix de production, n'envoie-t-il pas un signal contradictoire en donnant le sentiment que le prix de l'électricité est plus bas qu'il n'est effectivement et ne pénalise-t-il pas les économies d'énergie en rendant les travaux moins compétitifs et le temps de retour sur investissement plus long ? Ne faudrait-il pas rétablir un prix plus transparent de l'électricité en le rapprochant de son coût de production et assumer en parallèle une politique plus lisible et plus ciblée de soutien social pour les plus fragiles de nos concitoyens et de soutien à la compétitivité pour nos entreprises les plus petites ou les plus vertueuses ?