Monsieur Maquet, soit dit en passant, nous avons déjà des retours de vingt-cinq voire trente ans d'expérience sur les éoliennes en mer.
Madame la présidente, je vous remercie d'avoir insisté pour faire passer, lors de l'examen du projet de loi « climat et résilience », l'amendement sur l'hyperfréquentation des sites protégés. Je me suis permis d'appeler des professionnels des îles du Ponant, qui ont à leur tour contacté leurs collègues de Port-Cros. Ils sont très touchés par ce que nous avons fait. Mais quels moyens pourrons-nous donner aux maires pour maîtriser l'hyperfréquentation de leurs sites ?
Concernant l'article 58, que j'avoue ne pas très bien maîtriser, du projet de loi « climat et résilience » et la question du recul du trait de côte, on a peut-être favorisé les établissements publics fonciers aux dépens des sociétés d'aménagement foncier et d'établissement rural (SAFER), pour la relocalisation d'espaces agricoles. Il y a deux ans, nous avons voté une loi sur le foncier agricole en zone littorale. Il est important que ce foncier agricole, plus particulièrement ostréicole, puisse être prioritaire dans les relocalisations.
Enfin, Madame la secrétaire d'État, j'ai besoin de vous pour m'aider à défendre un amendement sur le polystyrène, qui est une vraie catastrophe et qui échappe aux machines à tri mécanique. N'ayant pas réussi à le faire passer en commission, où il a été jugé irrecevable, je voudrais que l'on se donne les moyens de le discuter en séance. Ce serait une belle avancée pour les membres de la Convention citoyenne pour le climat (CCC).
J'essaierai de mener un travail plus poussé sur les économies de 50 millions de tonnes de gaz à effet de serre que nous pourrions faire à l'échelle internationale, en réduisant la vitesse des navires de commerce.