Monsieur le directeur général, vous indiquiez en juin le risque de saturation du site de la Hague et la nécessité de prévoir d'ici 2030 des capacités de stockage supplémentaires. Comment évolue ce dossier, et comment comptez-vous vous y investir ces prochains mois ? S'agissant plus particulièrement de la nouvelle piscine d'entreposage de combustibles usés à la Hague, EDF se fixe pour objectif une mise en service en 2034 ; n'est-ce pas trop tardif ?
À la lecture du récent ouvrage de l'IRSN, Éléments de sûreté nucléaire – Les réacteurs à eau sous pression, il semble que la société civile prenne de plus en plus de place dans vos analyses. Quelle attention faut-il y porter dans les années à venir ? Comment mieux l'intégrer à vos réflexions ? Quel bilan tirez-vous de la charte de l'ouverture à la société, créée en 2009 ? Est-elle encore perfectible ?
Lors de votre audition par notre commission, il y a un an, vous indiquiez que l'IRSN avait dû suspendre son activité de recherche expérimentale en raison de la crise. Où en êtes-vous aujourd'hui ? L'institut a-t-il pris un retard notable dans des domaines particuliers ? Quels enseignements tirez-vous du premier confinement sur l'organisation de l'IRSN, notamment en termes de personnel, ainsi que sur le mode de fonctionnement et l'organisation de l'institut ?
La perte de compétences dans le secteur nucléaire français est souvent pointée du doigt – les retards de l'EPR de Flamanville en donnent un exemple criant. Quelle est votre analyse sur la question, plus particulièrement en matière de construction et de sécurité ? Quelles seraient vos préconisations pour pallier cette perte de compétences ?
Dans son bilan de l'année 2020, l'ASN note un recul de la prise en compte des mesures destinées à protéger les travailleurs du nucléaire des rayonnements ionisants. Confirmez-vous cette analyse et quelle réponse préconisez-vous ?
Vos moyens humains et financiers sont-ils à la hauteur des enjeux de sécurité nucléaire dans les années à venir ?
Quel impact les bouleversements climatiques, particulièrement les fortes chaleurs, auront-ils sur la sécurité de nos centrales nucléaires ? Quels travaux faudrait-il y entreprendre ?
En matière de radiothérapie, quels travaux comptez-vous mener, et dans le cadre de quelles collaborations ?