Le secteur des transports représente 30 % de nos émissions de gaz à effet de serre, ce qui en fait une priorité pour atteindre l'objectif européen de baisse de 55 % des émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2030.
Au-delà des différentes mesures évoquées, le transport public de voyageurs devra également jouer un rôle, et pas seulement dans les grandes villes, car une offre de transport de qualité évite aussi bien des trajets en voiture que les émissions de CO2 qui en découlent.
La crise de la covid-19 est venue priver nos autorités organisatrices de la mobilité des recettes nécessaires au bon fonctionnement des services. Face à cela, l'État leur a proposé de recourir à des prêts remboursables. Force est de constater que cela ne fonctionne pas. Confrontées à la baisse de la demande future et à l'incertitude des remboursements, les autorités organisatrices préfèrent réduire l'offre de transport de nos concitoyens qui en sont les premiers pénalisés.
Aussi, l'État entend-il enfin compenser, comme l'ont fait nos voisins européens, l'intégralité des pertes liées à la crise de la covid-19 afin de conserver au maximum une offre de transport diversifiée pour nos concitoyens ?