Officiellement, les concurrents de la SNCF peuvent faire circuler leurs trains, y compris sur le réseau TGV, depuis décembre dernier. La mise en concurrence apparaît comme une solution pour améliorer la qualité de l'offre et garantir un service public ferroviaire efficient au meilleur coût. Je pense notamment à l'Italie : depuis quinze ans, NTV Italo, seul opérateur privé de TGV en Europe, concurrence la Trenitalia sur ses lignes intérieures à grande vitesse. Les consommateurs italiens n'ont cessé, depuis, de s'en féliciter. La qualité du produit Italo a, en effet, incité sa concurrente publique à améliorer ses services, sa ponctualité et son confort.
Il semblerait que la SNCF ne fasse pas preuve de diligence pour ouvrir son réseau à la concurrence. Certains se plaignent du manque de coopération de la part de l'opérateur historique, voire d'une véritable volonté de freiner par tous les moyens cette ouverture à la concurrence, en transmettant par exemple des données difficilement exploitables.
Comment le Gouvernement peut-il inciter la SNCF à aller plus vite dans la libération du réseau ?