Cet amendement vise à renforcer les moyens alloués à la prévention des risques et des pollutions.
Un peu plus de deux ans après l'accident de Lubrizol, force est de constater que le budget consacré à l'action « Prévention des risques technologiques et des pollutions » est loin d'être à la hauteur des attentes. Après une forte baisse des crédits de cette action dans la loi de finances de l'année dernière, le PLF pour 2022 prévoit un statu quo.
En parallèle, alors que le Gouvernement avait promis une augmentation de 50 % du nombre d'inspections d'installations classées d'ici à la fin du quinquennat, les syndicats des secteurs concernés dénoncent surtout une diminution du temps consacré à chaque inspection, et donc une détérioration des conditions de travail des inspecteurs.
En Normandie, les syndicats ont également condamné la récente annonce d'un projet de suppressions de postes au sein de la direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement (DREAL). Or, comme le rappelle le Syndicat national des ingénieurs de l'industrie et des mines (SNIIM) dans un communiqué publié le 11 octobre dernier, « L'augmentation promise des effectifs “post Lubrizol” doit être suivie d'effets et doit s'inscrire dans la durée. »