, présidente de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire. Mes chers collègues, nous avons le plaisir d'entendre, dans le cadre d'une réunion conjointe de la commission du développement durable et de la commission des affaires économiques, Mme Barbara Pompili, ministre de la transition écologique, sur la place des énergies renouvelables (EnR) dans le mix électrique.
Cette question essentielle fait l'objet de débats récurrents dans notre enceinte. En juin dernier, le gestionnaire du réseau de transport d'électricité (RTE) a publié un rapport d'étape de son étude sur l'évolution du système électrique, intitulé Futurs énergétiques 2050. Hier, nous avons eu connaissance des dernières conclusions de RTE, qui a analysé six scénarios relatifs au mix de production et de consommation électrique permettant d'atteindre la neutralité carbone à l'horizon 2050. À l'évidence, cet objectif implique une profonde transition énergétique, quelle que soit l'hypothèse retenue.
Tous les scénarios prévoient une augmentation de la part de l'électricité dans la consommation énergétique et une croissance des énergies renouvelables dans la production d'électricité. Ils diffèrent toutefois s'agissant de la filière nucléaire et de la place relative, à terme, des diverses énergies renouvelables (EnR) dans le mix électrique.
Les décisions que nous prendrons en matière de mix électrique seront structurantes pour notre politique énergétique. Elles ne doivent bien sûr pas occulter les efforts à consentir en matière de sobriété et de recherche d'efficacité énergétique. Un équilibre doit être trouvé, qui soit à la fois ambitieux, pour tenir nos objectifs, et réaliste.