Une éolienne offshore posée sur le fond de la mer ou flottante bénéficie de vents plus fréquents, plus forts et plus réguliers qu'à terre. Nul n'ignore que l'éolien représente le plus fort potentiel de développement d'énergie en milieu marin pour la décennie à venir. De même, nous savons que la France bénéficie du deuxième gisement d'éolien en mer en Europe, après la Grande-Bretagne. Mais à la suite de plusieurs auditions d'acteurs, interrogés dans le cadre de la « MariTeam », un doute est apparu sur les objectifs de puissance installée. La PPE prévoit 2,4 GW à l'horizon 2023, alors qu'au mieux, nous arriverions, dans le cadre de l'appel d'offres 1, à 1,5 GW de capacité installée grâce aux parcs de Saint-Nazaire, Fécamp, Saint-Brieuc et aux fermes pilotes, et à 5 GW à l'horizon de 2028. Si nous mettions en service les parcs issus des appels d'offres 1, 2 et 3, nous pourrions atteindre 3,5 gigawatts de capacité installée. Pouvez-vous confirmer ou infirmer ces prévisions ? Le cas échéant, comment atteindre ces objectifs ?