Alors que le CEREMA est un opérateur indispensable à la planification de la bifurcation écologique, 40 ETP doivent être supprimés – 363 l'ont été depuis le début du quinquennat, ce qui est énorme. C'est un des opérateurs qui a subi le plus de suppressions de postes.
Or le CEREMA, c'est la garantie d'une ingénierie publique pluricompétente sur les infrastructures, les ouvrages d'art, le recul du trait de côte et les risques de submersion qui en résultent, la mesure de la houle, etc. En continuant à supprimer des postes au CEREMA, on laisse le champ libre au privé… Si le CEREMA n'avait pas mené sa propre expertise publique sur un pont, dont un opérateur privé – dont je tairai le nom – avait dit qu'il allait s'effondrer, jamais la collectivité n'aurait su qu'elle pouvait conserver, sans problème, cet ouvrage d'art !