Cet amendement est une variante du précédent.
Il ne s'agit évidemment pas d'instaurer une taxation autoroutière depuis Paris, mais de donner, par symétrie et puisque cela est attendu, la même faculté au sillon voisin selon le même calendrier et dans les mêmes conditions. Quoi que vous en disiez, la taxation entraînera des effets de bord, non parce que les conducteurs feraient 100 kilomètres de plus pour éviter un péage – ce serait idiot –, mais en raison d'arbitrages à l'échelle des grands trafics dans le Nord et l'Est de l'Europe. De ce fait, les conséquences sur l'A31 seront immédiates.
Nous avons là l'occasion de nous doter d'un laboratoire pour une concertation régionale et interrégionale nécessitant un arbitrage et une expertise nationaux, mais aussi européens, puisque nous avons des frontières communes avec plusieurs pays européens – c'est une chance, à condition que l'approche soit décarbonée et que cette situation favorise l'égalité entre territoires du point de vue du dynamisme économique et de l'attractivité résidentielle.