Intervention de Jean-Luc Fugit

Réunion du mardi 8 février 2022 à 17h15
Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Fugit :

Un Européen sur deux considère le dérèglement climatique comme le principal enjeu de portée mondiale pour l'Union européenne. Il était donc de notre responsabilité de placer l'environnement en tête de nos priorités pour la présidence française du Conseil de l'Union européenne. Nous le devons aux Français, aux Européens et à la jeunesse européenne, mobilisée au sein de la conférence sur l'avenir de l'Europe pour une action forte en faveur de la transition écologique. Notre groupe salue l'importance conférée à la question environnementale pendant la PFUE ainsi que la déclaration du Président de la République devant le Parlement européen, selon laquelle la question climatique est le premier défi du siècle.

Nous soutenons pleinement le chantier prioritaire du mécanisme d'ajustement carbone aux frontières, dispositif qui permettra, en complément du plan de relance européen, de faire de l'Europe le continent des innovations écologiques : batterie verte, avion bas-carbone ou encore hydrogène décarboné, l'Europe a de quoi faire. Quelles autres mesures envisagez-vous de soutenir pour que l'Europe protège les entreprises qui s'engagent et investissent dans la transition écologique ?

En ma qualité de président du Conseil national de l'air, je m'intéresse à l'axe de travail visant à garantir un environnement plus sain, en particulier à la lutte contre la pollution de l'air qui entraîne 400 000 morts prématurées par an en Europe. Le 22 septembre dernier, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié ses nouvelles lignes directrices relatives à la qualité de l'air, lesquelles abaissent considérablement les seuils de concentration pour plusieurs polluants, en raison de leurs effets, constatés scientifiquement, sur la santé. L'OMS propose une trajectoire progressive pour l'application de ces normes, par étapes intermédiaires. C'est à présent à l'Europe d'agir. Quelle position la France défend-elle quant à la révision de ces normes ? La PFUE sera-t-elle l'occasion pour la France de porter le sujet de la qualité de l'air, et surtout de la santé respiratoire, à l'échelle européenne, et donc internationale ?

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