Parmi les quatre priorités que la PFUE s'est fixées en matière environnementale, je m'intéresserai plus particulièrement à la transition vers un environnement plus sain et à la préservation de la biodiversité.
En matière d'agriculture, la stratégie « Farm to Fork » vise une diminution de moitié de l'usage des pesticides d'ici à 2030. Le sujet a été largement abordé au cours du conseil informel d'Amiens, en janvier. Que recouvre cette stratégie et quels moyens seront employés pour l'appliquer ?
Les mesures miroirs doivent accompagner cette démarche afin de maintenir la compétitivité de notre agriculture. Un point d'étape sur le sujet pourrait éclairer notre commission.
Un des principaux enjeux agricoles à venir tient à notre capacité à conserver aux sols leurs propriétés de rétention d'eau et de préservation de la biodiversité. À l'instar de ce que nous sommes en train de faire en France pour évaluer le potentiel de développement des énergies renouvelables, l'établissement d'une cartographie de l'état de nos sols, à l'échelle nationale et européenne, pourrait être très utile pour orienter nos choix à venir.
S'agissant de la biodiversité, la question de la déforestation importée me tient particulièrement à cœur. La ministre Mme Barbara Pompili a évoqué des discussions fructueuses et une ambition accrue de nos partenaires lors du conseil informel d'Amiens. Pourrions-nous en savoir plus sur la teneur de ces discussions ? Il a notamment été question, semble-t-il, d'étendre le champ des écosystèmes visés.