L'interdiction sans possibilité de dérogation a été votée lors de la précédente législature. Malheureusement, la nature montre que les postures politiques ne sont pas compatibles avec la vraie vie. Le pragmatisme avec lequel M. le ministre a pris ce dossier à bras-le-corps lors de sa nomination doit être salué. Le délai de trois ans, avec une possibilité de dérogation, était utile pour sécuriser une filière importante en France.
Le PNRI est la voie qu'il faut suivre, pour trouver des solutions allant dans le sens de l'agroécologie. Dans ce cadre, où en est la recherche génétique ? Quel est le statut des nouvelles techniques de sélection (NBT) ? Un éclairage serait intéressant, alors que vous aviez fait le choix de porter la question au niveau européen, lors de la présidence française de l'Union européenne.
Comment s'articuleront les limitations des dérogations avec la future politique agricole commune, qui entrera en vigueur le 1er janvier 2023 ?
Une start-up, lancée en 2013 à la suite d'un rapport parlementaire sur le biocontrôle pour la protection des cultures, propose des solutions, notamment d'auxiliaires, pour contrôler les ravageurs de la betterave. Voilà qui peut nous rassurer sur la nature et la portée de nos travaux.