De nombreuses voix se sont élevées contre le projet de loi autorisant la réintroduction des néonicotinoïdes. J'avais moi-même exprimé des inquiétudes quant à l'impact de cette mesure sur la biodiversité, qui est notre bien commun, et la place du sucre dans notre alimentation. Je rappelle par ailleurs que la récolte de cette année a subi 1,2 million de tonnes de perte, du fait d'une erreur d'utilisation des herbicides : c'est la double peine.
Pouvez-vous réaffirmer devant nous que le système dérogatoire touchera à sa fin en juillet 2023, comme prévu, et qu'il ne constituera pas un précédent pour d'autres filières ? Dans ma circonscription, il y a eu des tentatives d'extension de cette autorisation. Comment travaillez-vous avec vos homologues européens pour garantir aux différentes filières que l'avenir se fera sans ces insecticides, mais avec le soutien sans faille du Gouvernement ?