Après une saison catastrophique, la dérogation pour l'utilisation des néonicotinoïdes dans la culture de la betterave sucrière a permis à nos agriculteurs de sauver leur année, le recours à ces produits ayant limité le développement de la jaunisse et renforcé notre filière sucrière.
Lors des auditions que j'ai menées, de nombreux acteurs ont insisté sur l'importance des haies – qui hébergent beaucoup d'auxiliaires de culture – pour combattre la maladie. La filière s'est engagée à en planter en périphérie des cultures. Or, si j'en crois la dernière réunion avec la Confédération générale des planteurs de betteraves (CGB) à laquelle j'ai assisté, un changement de doctrine se profilerait, les haies n'étant plus considérées comme utiles. Pourquoi ces plantations ne seraient-elles donc plus d'actualité ?
Je tiens également à saluer la détermination de la CGB, de l'Institut technique de la betterave (ITB) et des agriculteurs pour s'engager dans un avenir vertueux.