Votre ministère et la majorité ont beaucoup fait pour réduire la pollution de l'air extérieur. En tant que président du Conseil national de l'air (CNA), je tiens à saluer votre volontarisme en la matière.
Vous avez su associer le CNA à plusieurs avancées, au premier rang desquelles le plan d'action chauffage au bois, la révision de l'indice ATMO de qualité de l'air et les zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m). Ces mesures nécessitaient du courage politique et vous n'en avez pas manqué. Elles demandent encore un suivi et un accompagnement renforcé.
Comment envisagez-vous la révision des normes européennes de qualité de l'air après la présentation par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) de nouvelles lignes directrices ?
Nous devons désormais nous atteler à l'amélioration de la qualité de l'air intérieur des bâtiments. Le rapport que je vous ai remis au nom de l'OPECST « Qualité de l'air et covid-19 : quelles interactions ? » formule plusieurs recommandations notamment sur l'aération, les capteurs de CO2 et les purificateurs d'air. Quelles sont les pistes pour mieux protéger à l'intérieur de nos bâtiments la santé respiratoire de nos concitoyens ?