Je salue également l'engagement qui a été le vôtre pendant ce quinquennat, tant à nos côtés dans cette commission qu'au sein du Gouvernement.
Ma question porte sur l'utilisation du plastique et des substances pouvant être qualifiées de perturbateurs endocriniens. La production de plastique a doublé depuis l'an 2000, pour s'élever à 367 millions de tonnes par an. Ces chiffres issus d'une étude publiée hier par le Stockholm Resilience Centre sont d'autant plus choquants et alarmants que la nocivité du plastique pour la planète, la biodiversité et la santé humaine est désormais bien connue et établie scientifiquement.
La majorité a largement œuvré, tout au long du quinquennat, pour endiguer la prolifération de la matière plastique. Je pense évidemment à la loi AGEC, à la loi « climat et résilience », mais aussi à la loi EGALIM qui a permis, par le biais d'un amendement que j'ai défendu et que nous avons adopté à l'unanimité, l'interdiction du plastique dans toute la restauration scolaire, de la crèche à l'université. Le quinquennat a donc vu l'adoption de nombreuses mesures phares, d'avancées et de changements majeurs dans notre façon de produire et de consommer, qui poursuivent un objectif : sortir du tout-plastique. Je le répète, le plastique et toutes ces substances sont non seulement un fléau environnemental, mais aussi et surtout un danger majeur pour la santé humaine, tout particulièrement celle de nos enfants.
La loi AGEC prévoit une information transparente du consommateur sur la présence des perturbateurs endocriniens. Un arrêté fixant le seuil d'application de cette obligation doit être pris par votre ministère, ce qui suscite beaucoup d'inquiétude chez nos concitoyens et certaines associations.