Comment le HCC établit-il un lien entre la crise sanitaire et la crise climatique et analyse-t-il le manque de préparation, alors que les scientifiques alertent sur ces sujets depuis des années ? Si la crise actuelle peut sembler rebattre les cartes, le manque de respect des engagements environnementaux incite à la prudence. Les chèques en blanc signés par l'État à de grands groupes, sans contrepartie environnementale reposant sur un cadre ou des contrôles précis, en sont une illustration. D'après des économistes d'Oxford, sur les 7 300 milliards de dollars débloqués au niveau mondial pour couvrir les conséquences de la pandémie, environ 4 % sont consacrés à des projets verts. Cette analyse se rapproche-t-elle de la réalité ? Quels outils et négociations devons-nous mobiliser dès à présent, notamment dans l'objectif de la COP 26 reportée à novembre 2021, pour trouver les compromis qui s'imposent aux niveaux européen et international ? Par ailleurs, la crise pourrait nous imposer de prioriser nos objectifs en termes de transports (ferroviaire, fluvial, aérien…). Quelles sont les priorités dans ce domaine ? Le HCC publiera-t-il une étude sur ce secteur ? Enfin, il serait utile de diversifier les investissements dans la transition énergétique. La concentration sur l'éolien au détriment de l'hydrogène, par exemple, pose question. Que pensez-vous de ces déséquilibres ?