L'Inde a subi une température de 51 degrés il y a quelques semaines. Une vague de chaleur en Russie serait l'une des causes de la catastrophe écologique liée à la pollution aux hydrocarbures. En France, la moyenne des températures est supérieure de 2,1 degrés sur les 12 derniers mois. L'Organisation météorologique mondiale alerte sur le cocktail canicule et pandémie. Dans ce contexte, votre rapport, qui correspond à une auto-saisine du HCC, souligne que la mise à l'arrêt de nombreuses activités nous offre l'occasion historique de choisir celles qui doivent redémarrer, être transformées, adaptées ou abandonnées. Votre rapport plaide en faveur d'une politique écologique intégrale, qui intègre l'urgence climatique, la diminution des gaz à effet de serre et la résilience de nos sociétés dans tous les domaines. Ce rapport n'est pas entendu. Dans le contexte de la pandémie, une articulation nouvelle entre un conseil scientifique et une décision politique est née. Ne faudrait-il pas renforcer les moyens du HCC, votre capacité d'action et d'expertise ? Chaque euro investi actuellement dans les mesures de soutien à l'économie reste un euro gris qui ne contribue pas à la transformation écologique et produit des gaz à effet de serre pour des dizaines d'années.
Votre rapport de juin 2019 souligne l'importance de l'empreinte carbone de la France par rapport à ses émissions de gaz à effet de serre. Une stratégie de relocalisation industrielle pourrait en effet diminuer notre empreinte carbone, tout en augmentant les émissions de gaz à effet de serre sur notre sol. Quel est votre regard sur ce sujet ? Faut-il modifier les règles dans ce domaine ?