Si la crise sanitaire a entraîné une baisse temporaire des émissions carbonées et une prise de conscience, l'enjeu est celui d'un changement structurel. C'est le sens du Pacte vert proposé par l'Union européenne, dans le cadre duquel notre action doit s'inscrire. Au niveau national, nous devons nous engager dans un nouveau modèle de développement, de société et de civilisation. Pour trouver la voie d'un accompagnement durable, nous avons besoin d'un État stratège. C'est le cas avec les plans sectoriels, comme celui proposé pour l'aéronautique. Avec la crise économique, pointent des demandes de moratoire de certaines mesures, notamment en lien avec la loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire. Au niveau européen, ces demandes concernent la production de plastiques à usage unique. Nous évoquons la convergence des pays européens vers une taxe sur le plastique. Quel regard portez-vous sur elle ? Quelle action devons-nous mener contre la pollution plastique et l'acidité des océans ? Que pensez-vous de l'outil lancé par la Fondation de la mer, avec l'appui du ministère de la transition écologique et solidaire, qui doit permettre aux entreprises de mesurer leur impact sur les océans ?