Le rattachement au régime de sécurité sociale étudiant avait l'avantage de protéger leurs données personnelles : ils étaient les seuls à avoir connaissance des actes médicaux les concernant – contraception, interruption volontaire de grossesse, etc. – et les remboursements étaient envoyés à leur adresse. Mais qu'en sera-t-il demain lorsqu'ils seront rattachés au même régime de sécurité sociale que leurs parents ? Des dispositions ont-elles bien été prises pour garantir le secret et la propriété des données médicales des étudiants par rapport à leurs parents ?