À La Réunion, la filière canne à sucre représente 3 000 agriculteurs et 18 000 emplois directs et indirects. Quelles sont les perspectives de cette filière après 2021, qui marquera la fin de l'aide compensatoire de 38 millions d'euros – dont 28 millions pour La Réunion –, instaurée en 2017 pour pallier la suppression des quotas sucriers par l'Union européenne ?
Pensez-vous que la filière canne-énergie soit une des voies de la transition écologique à La Réunion et dans les outre-mer, et l'État est-il prêt à financer l'expérimentation ? Quelle est votre position sur la canne bio qui peut être un produit d'excellence réunionnais très prisé sur le marché international ?
Pendant la crise sanitaire, La Réunion a dû faire face à une pénurie de légumes du fait d'une politique d'importation excessive de produits de mauvaise qualité : comment nos territoires insulaires peuvent-ils parvenir à l'autosuffisance alimentaire ? Les circuits courts offrent des produits de qualité à un meilleur prix et améliorent le pouvoir d'achat. L'État est-il prêt à aider les collectivités à en favoriser le développement ?