Lors du débat d'orientation des finances publiques qui s'est tenu au mois de juillet dernier, le Gouvernement a annoncé les quatre axes du plan de relance, parmi lesquels l'investissement dans les compétences et la solidarité.
Le volet social de ce plan, évidemment indissociable de ses autres aspects, a notamment pour objectif la lutte contre le chômage, que le Premier ministre a définie comme une priorité absolue ; il maintient la protection nécessaire de nos concitoyens, garantie notamment par le dispositif d'activité partielle de longue durée et par le soutien aux TPE et PME, viviers de tant d'emplois dans notre pays
Ce plan oppose à la crise économique des mesures offensives et volontaristes : 1 milliard pour la formation des salariés et le renforcement des compétences, des moyens conséquents alloués à l'aide au recrutement des jeunes et un investissement dans les secteurs sanitaire et médico-social ainsi que dans le numérique en santé. Il tient également compte des disparités territoriales, puisqu'il sera déployé en fonction des besoins de tous nos territoires, notamment outre-mer, où la crise sanitaire a durement frappé.
La coordination avec les collectivités locales, notamment en matière de développement de la formation et de soutien à l'apprentissage, sera par conséquent indispensable afin de répondre aux besoins de chaque bassin d'emploi.
Ce plan de relance est un plan d'avenir, la porte d'entrée vers une nouvelle économie qui doit nous permettre d'accélérer notre transition écologique et de favoriser l'émergence des métiers de demain.