À la volonté du Gouvernement, qui met 100 milliards sur la table pour relancer le pays suite à une crise mondiale très grave, répond celle des élus locaux, des entrepreneurs et des mouvements associatifs, qui, dans les territoires, sont prêts à se retrousser les manches pour participer à la relance.
Mais je suis inquiet. En effet, je ne voudrais pas que se reproduise ce qui s'est passé en 2018 avec le dispositif Territoires d'industrie. L'action de l'État doit être relayée de bout en bout dans les territoires par l'administration : préfets et sous-préfets d'arrondissement. Par le passé, nous avons connu les commissaires au redressement productif, sous M. Montebourg, puis les commissaires à la réindustrialisation, et on nous annonce maintenant la désignation de sous-préfets à la relance. De grâce, monsieur le ministre, soyez le patron de la mise en œuvre stratégique et politique de votre plan de relance, au plus près des arrondissements ! À Paris, Mme Hidalgo est prête mais, dans les petites communes, les communautés de communes rurales et les villes moyennes, il sera beaucoup plus difficile d'avoir accès aux 100 milliards.