Intervention de Graziella Melchior

Réunion du mercredi 16 septembre 2020 à 17h00
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGraziella Melchior :

Au nom du groupe La République en Marche, je salue l'importance accordée à la transition écologique dans le plan de relance présenté par le Gouvernement le 3 septembre dernier. Il s'agit de promouvoir une croissance à la fois durable et juste, à travers la rénovation énergétique des bâtiments, l'aide à la décarbonation de l'industrie, le bonus écologique, la prime à la conversion pour l'achat d'un véhicule propre ou encore la transformation du secteur agricole. France Relance vise avant tout à soutenir nos entreprises et nos salariés en transformant notre économie et en créant des emplois. La partie verte du plan répond également à cet objectif. En effet, selon les estimations de votre ministère, il pourrait générer ou permettre de préserver près de 200 000 emplois directs. Pour nos entreprises, la transition écologique est une réelle opportunité et un facteur important de compétitivité. Vous avez beaucoup parlé des enjeux énergétiques. Mes collègues y reviendront.

Pour ma part, je souhaite évoquer les travaux que nous avons réalisés ensemble avec la loi n° 2020-105 du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire, qui ont déjà démontré que l'écologie et l'économie peuvent et doivent aller ensemble. Comme l'a rappelé le Premier ministre, ce plan doit avoir un effet d'entraînement et de levier, et il ne peut aboutir qu'en rassemblant les acteurs économiques. L'économie circulaire n'est pas non plus oubliée : France Relance alloue 500 millions d'euros au fonds Économie circulaire de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME) – de quoi poursuivre la dynamique lancée avec la loi précitée. Pourriez-vous nous indiquer à qui, précisément, est destinée cette enveloppe ? Le confinement a été particulièrement difficile pour les structures du réemploi solidaire. Ressourceries, recycleries et structures Emmaüs ont perdu la quasi-totalité de leurs recettes commerciales durant la crise. Elles sont pourtant essentielles pour l'atteinte des objectifs que nous avons fixés dans la loi du 10 février 2020, de renouvellement de nos modes de production et de consommation. Ces acteurs bénéficieront-ils de cette enveloppe et comment ?

Par ailleurs, je tiens à rappeler l'importance du dialogue avec les acteurs économiques. Il sera plus que jamais nécessaire pour les inciter à aller vers un modèle plus vertueux et plus respectueux de notre environnement, et pour que la transition écologique ne se fasse pas contre les entreprises mais avec elles. Vous avez parlé de la Convention citoyenne pour le climat. Quel sera notre rôle, en tant que législateur ?

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.