Le 25 juillet dernier, le navire « Wakashio » a fait naufrage près de l'île Maurice. Le 6 août, le fuel transporté par ce navire s'est échappé, créant une catastrophe environnementale. Cette fuite de matière dangereuse peut engendrer d'importants dégâts pour l'écosystème de La Réunion et de l'océan Indien en général. Selon le rapport de l'organisation de la sécurité civile maritime, le nombre de marchandises dangereuses et polluantes qui transitent autour de La Réunion a été multiplié par trois en cinq ans – soit 135 millions de tonnes. Le nombre de signalements de pollution potentielle ne cesse d'augmenter d'année en année. Sans une protection optimale de nos richesses, ce sont l'économie et la santé des Réunionnais qui sont mises en jeu. Dans le cadre du plan de relance, cela devient un impératif au sujet duquel le Gouvernement ne peut fermer les yeux. Il ne faut surtout pas attendre qu'un nouveau navire échoue pour agir. Que comptez-vous faire pour sécuriser et renforcer nos territoires, notamment le littoral réunionnais ?
Le plan de relance servira aussi de complément au surcoût de la nouvelle route du littoral, à La Réunion. Nous savons que cette route n'a pas la capacité d'accueillir une voie ferroviaire. Il faudra donc prévoir d'autres aménagements coûteux, et même très coûteux. Trouvez-vous cette approche raisonnable ? N'est-elle pas totalement opposée à la transition écologique ?