En Méditerranée, la pêche est essentiellement le fait de petits artisans : 90 % des 1 500 navires qui constituent la flotte mesurent moins de douze mètres. Ils ont été fortement touchés par la crise sanitaire. C'est en particulier le cas à Antibes, où les pêcheurs vendent le produit de leur activité soit sur les marchés, qui ont été fermés ou ont connu une baisse de leur fréquentation, soit à des restaurants, notamment en zone touristique. Ces petits patrons se trouvent en grande difficulté. Quelles mesures votre ministère a-t-il prévues, en liaison avec le reste du Gouvernement, pour soutenir et aider cette activité, qui, au-delà des aspects économiques, constitue le patrimoine de certains ports et certaines villes côtières, comme Antibes, Golfe-Juan ou Cannes ? Ces villes touristiques emblématiques ont en effet réussi jusqu'à présent à maintenir une activité de pêche professionnelle qui fait l'attrait et la spécificité des côtes françaises et méditerranéennes.