Je voudrais soulever la question de la déconstruction des navires de plaisance et de la filière à responsabilité élargie du producteur (REP) de la plaisance. Tout est en place pour que cette REP fonctionne ; c'est la seule qui soit entièrement financée par l'État. Toutefois, ceux qui en étaient chargés n'ont pas tout à fait répondu aux objectifs qui leur étaient fixés. Que pouvons‑nous faire pour simplifier les choses en ce qui concerne le dernier kilomètre ? Tout est en place, sauf l'acheminement des épaves chez les déconstructeurs, qui sont au nombre de quatorze en France. Je souhaiterais m'investir dans ce domaine, car des épaves en plastique traînent sur nos littoraux – sans parler des ports –, alors que tout a été fait pour régler le problème. Les douanes ont légèrement augmenté le droit annuel de francisation et de navigation de la plaisance, nous avons simplifié les autorisations d'enlèvement, et pourtant les choses n'avancent pas comme elles le devraient.