Vous insistez sur la nécessité de s'appuyer sur une filière, Monsieur le ministre, mais elle est là ! On ne cesse de le répéter, pour que cela finisse par infuser : selon les chiffres de l'interprofession, seulement 15 % de la filière est touché, et c'est pour cette part qu'on est en train de se battre – il faut dire la vérité. Pour ces 15 %, on peut faire quelque chose, et on verra dans trois ans. Vous vous arrêtez à cette limite des trois ans comme si c'était la fin du monde ! Et dans trois ans, la question sera de nouveau posée, et une nouvelle dérogation sera autorisée… Voilà ce qui me dérange.