L'avis est défavorable.
Sur la baisse de rentabilité, qui serait de 15, 20 ou 30 %, il faut bien comprendre qu'une sucrerie a un rendement, un résultat net, extrêmement faible de l'ordre de 2 ou 3 %. Or ces industriels ont des coûts fixes, des charges fixes par définition incompressibles. Il leur a été demandé d'avoir une démarche RSE, de faire des plans de rénovation, de réduire leur consommation énergétique. Ces exigences, auxquelles ils se sont pliés, ont un coût qui est amorti sur 15 ou 20 ans. Il est donc difficile d'entendre qu'une perte de 10 à 25 % de rentabilité n'est pas très grave.
Assurer le planteur, comme vous le suggérez, est une possibilité. Il faudrait toutefois également une assurance pour le sucrier, l'industriel du sucre. En tant qu'élu de l'Aube, où il y a beaucoup de vignes, je connais bien le fonctionnement des assurances privées. L'indemnisation fonctionne la première fois ; la fois d'après, il faut payer un peu plus cher ; et au troisième problème, l'assureur refuse de vous couvrir. C'est aussi simple que cela.