J'ai envie de dire à nos collègues qui demandent toujours plus de temps que l'agriculture écologiquement intensive ne date pas d'hier. Il y a plus de dix ans, à cette table, M. Michel Barnier parlait déjà d'agriculture écologiquement intensive, tout comme M. Stéphane Le Foll il y a huit ans. Qu'on soit éleveur, céréalier, ou maraîcher, on doit comprendre que ce ne sont pas que des mots. Il faut trouver une solution pour celle et ceux qui sont dans l'impasse. On l'a compris, les betteraviers, la filière sucrière et l'industrie du sucre sont dans l'impasse. Monsieur le ministre, vous nous proposez de sortir de cette impasse. Pour ma part, j'aurais souhaité une dérogation très encadrée, limitée à une année d'évaluation, puis un débat pour voir si l'ITB a fait des propositions, et comment l'ANSES et l'ensemble des acteurs avancent sur le sujet.
Je trouve la proposition de la commission du développement durable raisonnable. Ce qui met les agriculteurs dans une impasse, c'est lorsqu'on décrète une date, comme on l'a fait pour le glyphosate. C'est nous, les parlementaires, qui l'avons fait.
J'étais présent dans l'hémicycle, comme d'autres ici, lorsqu'on a voté l'interdiction du glyphosate. On porte encore aujourd'hui cette charge dans nos campagnes.