Je suis d'accord avec Mme Yolaine de Courson lorsqu'elle parle d'Écoantibio : l'utilisation des antibiotiques en santé vétérinaire a été diminuée de 35 %, ce qui réduit considérablement les risques d'antibiorésistance. Mais cela s'est fait dans le temps et en accompagnant, non en fixant de façon abrupte des deadlines sans aucune alternative possible. Lorsqu'on a interdit les antibiotiques, il y avait déjà d'autres possibilités pour soigner les animaux : la prévention, la vaccination, etc.
Monsieur Potier, si je partage avec vous certains points de vue, je suis en désaccord avec vous en ce qui concerne les certificats d'économie de produits phytopharmaceutiques (CEPP) qui, à vous entendre, sont une usine à gaz et qui ne fonctionnent pas. Mais c'est mon avis.