L'amendement CE56 va dans le même sens. Il est impératif d'évaluer l'avancée de la recherche et de mettre chaque année la pression sur la filière. Dans la Pévèle, dans ma circonscription, on trouve à la fois des producteurs de betteraves, des semenciers et des industries sucrières : toute la filière est représentée. Si je sais donc quel est l'enjeu pour elle, cela n'exclut pas qu'on réitère chaque année nos exigences et qu'on lui mette la pression pour s'assurer de son engagement. À défaut, la concurrence jouant, les producteurs risquent d'être plus ou moins actifs et certains pourraient faire preuve de mauvaise volonté… Il reviendrait au conseil de surveillance d'assurer le suivi de la recherche, de contrôler l'impact des dérogations sur les pollinisateurs, notamment les abeilles, et de vérifier que l'on ne cultive pas des plantes mellifères à la suite des betteraves traitées.