S'il arrive à M. Éric Bothorel de dénoncer lui-même certaines pratiques en ligne, il serait dans l'ordre des choses que ce soit l'administration qui fasse ce travail. De quoi s'agit-il ? Par exemple de la mise en vente sur la plateforme Wish, pendant le confinement, d'aérosols anti-covid-19 ou de masques ne respectant pas les normes ; ou, moins sympathique encore, de la vente de jouets qui ne sont pas aux normes, mettant ainsi en danger la vie de nos enfants et de tous nos concitoyens, au moyen de publicités mensongères et de fausses promotions. Il importe d'agir rapidement. Autant l'on peut discuter du juste milieu à trouver s'agissant de la haine en ligne, autant, quand l'administration identifie des produits dangereux pour la santé, il convient de veiller à ce qu'elle puisse agir vite et, le cas échéant, sanctionner, voire fermer certains sites – tout en laissant, bien évidemment, la possibilité d'un recours devant le juge. C'est ce que propose M. Éric Bothorel au travers de ces amendements, sur lesquels le Gouvernement émet un avis extrêmement favorable.