Au cours des dernières décennies, les mentalités évoluant, le port de vêtements en fourrure naturelle provenant d'animaux élevés à cette fin n'est plus considéré comme chic. La production française de vison part à 90 % à l'exportation pour alimenter des collections de luxe. La société juge la souffrance animale disproportionnée au regard de cet usage, d'autant plus qu'elle est évitable : on peut remplacer la fourrure par des matières synthétiques. Le fait que l'élevage ait pour finalité la fourrure est un élément central de l'article.
D'autres articles concernent d'autres pratiques. Dans le domaine de la chasse, sont visées certaines pratiques où il n'y a pas d'intérêt à réguler mais qui causent de la souffrance qui pourrait être évitée. La proposition de loi ne remet pas en cause la légitimité de la chasse conventionnelle, mais seulement celle de certaines pratiques.