Il n'est évidemment pas question pour nous de revenir sur notre engagement en faveur de la protection des cétacés. Nous souhaitons l'inscrire dans la loi et comptons mettre à profit le temps qui nous sépare de la séance publique pour améliorer la rédaction de l'amendement. Si la loi doit être votée – et telle est notre intention –, nous entendons faire en sorte qu'elle traite du sujet, conformément aux engagements clairs pris par Mme la ministre de la transition écologique. Il n'y a aucune ambiguïté dans notre position.
Si nous souhaitons limiter le champ d'application des dispositions aux établissements itinérants, c'est pour une raison simple : 99 %, sinon davantage, des cirques possédant des animaux sauvages sont itinérants. C'est la détention de certains animaux que nous voulons encadrer, en vue de l'interdire, en aucun cas l'activité circassienne, qui est une activité culturelle essentielle.
Nous prenons note des préoccupations exprimées à propos des parcs zoologiques, mais il s'agit de deux activités bien distinctes. Les cirques utilisent les animaux dans le seul but d'en faire une forme de commerce, et leur infligent des conditions de détention qui ne sont absolument pas appropriées. Dans les parcs zoologiques, notamment ceux gérés par l'Office national des forêts (ONF), on ne peut douter du traitement respectueux des animaux. On ne peut placer sur un pied d'égalité les parcs zoologiques et les cirques.
Nous soutenons l'amendement de Mme Romeiro Dias, qui vise à mettre un terme à la pratique de la détention d'animaux non domestiques en vue de leur exposition et de leur exhibition des animaux dans des spectacles itinérants. Nous souhaitons aller plus loin, lors de l'examen du texte en séance publique, sur la question des cétacés. Enfin, nous distinguons l'activité des cirques de celle des parcs zoologiques, qui sont un outil de pédagogie essentiel.