Vous nous avez également demandé si nous souhaitions un nouveau New Deal après celui que nous continuons de déployer. Le New Deal actuel suppose que nous installions des antennes dans des zones où aucun modèle économique ne peut s‘appliquer. Parfois, nous installons des antennes auxquelles une seule personne se connecte par jour. Dans certaines zones touristiques, ce nombre tombe à une personne par semaine. Certaines antennes ont donc un trafic nul, ou proche du néant. Toutefois, cela était prévu dans le New Deal. Celui-ci devait permettre aux opérateurs de renouveler le spectre des fréquences en échange du déploiement d'antennes qui ne leur offraient aucune rentabilité. Le lancement d'un nouveau New Deal serait alors envisageable .
Par ailleurs, nous sommes bien présents dans l'Orne, avec environ 15 000 lignes. Nous continuerons à en déployer dans le département dans le futur.
Vous avez évoqué un investissement dans « Les Nouveaux fermiers ». En dehors d'Iliad, j'investis dans une centaine de start-ups chaque année, dans le but de les aider à émerger. Je préfère que des start-ups originales, comme « Les Nouveaux fermiers », existent au travers d'entreprises françaises que d'entreprises étrangères. Je mange de la viande, au contraire de certains de mes enfants, et j'accepte de manger des produits provenant de fermiers, mais également, pourquoi pas, de « nouveaux fermiers » qui proposent une alternative.
Mes parents viennent de Normandie et d'Albi. J'habite à Paris aujourd'hui, mais il m'arrive encore de franchir le périphérique, même je le fais si moins régulièrement aujourd'hui en raison de la crise de la covid-19, et de me rendre dans des zones situées en dehors de Paris. Ces initiatives ne sont pas toujours publiques. Toutefois, je vous remercie pour vos invitations à me rendre dans l'Orne et dans l'Eure-et-Loir.
Je propose que M. Lombardini prenne la parole s'agissant des objectifs de Free pour 2022 et 2023 en ce qui concerne le FTTH.