Nous avons franchi un premier jalon dans le cadre du New Deal, et nous sommes collectivement au rendez-vous. Une dizaine de sites – sur 160 – présentent des retards, et ces retards sont justifiés de manière argumentée. Nous installons souvent des sites soit dans des endroits peu accessibles, soit dans des zones protégées, par exemple, classées « Natura 2000 ». L'obtention des autorisations, dont nous ne sommes pas responsables, peut alors être longue et difficile.
La plupart des sites prévus ont été livrés et sont opérationnels. Il en reste moins de dix pour lesquels le dialogue avec le régulateur est intense, afin de justifier ces retards qui ne sont pas de notre fait. Nous ne cherchons pas à faire des économies ou à limiter les investissements, mais l'obtention des autorisations prend du temps, car il s'agit parfois, par exemple, d'amener l'électricité dans des montagnes isolées et qui ne sont pas accessibles par la route.
L'ARCEP est prête à sanctionner les opérateurs qui présenteraient des retards au regard des objectifs du New Deal et nous demande des justifications très précises. En outre, nous prenons très au sérieux le sujet, car nous savons que la couverture mobile est la principale attente de nos concitoyens et de ceux qui les gouvernent.