L'entreprise des « Nouveaux fermiers » que vous soutenez financièrement produit un substitut alimentaire végétal à la viande. Cette entreprise ouvrira une nouvelle ligne de production en France. Parallèlement, vous êtes l'un des initiateurs du référendum d'initiative partagée (RIP) pour les animaux. D'un côté, vous prônez l'arrêt de l'élevage au travers de ce référendum, et de l'autre, vous vous positionnez sur un marché économique qui serait aidé par cet arrêt de l'élevage en France.
Les agriculteurs français, et plus particulièrement les éleveurs, sont alors inquiets, et s'interrogent quant à votre vision de l'agriculture. Considérez-vous que l'agriculture est un secteur d'activité d'avenir, notamment pour vos investissements futurs ? Vous financez la start-up que je viens d'évoquer, mais il semblerait également, à la lecture de certains articles, que vous ayez pour objectif d'investir dans des terres agricoles en Île-de-France. Quelle est votre vision de l'agriculture française ?
Nous avons pu constater, avec le confinement et la crise sanitaire, qu'il était essentiel de disposer de la souveraineté alimentaire, mais également de soutenir nos agriculteurs. Comment envisagez-vous le futur de la filière agricole, et quel rôle souhaitez-vous jouer dans celle-ci ?