Je relève, à l'issue des auditions, que le message qui ressort pour le e -commerce est la nécessité de faire cohabiter cette activité avec le commerce traditionnel. Rappelons-nous qu'avant la crise, 70 % du commerce d'habillement n'était pas sur les réseaux sociaux. La crise aura donc permis, aussi, une modernisation de ces entreprises. Pour réinvestir les centres-villes, il faut que les commerçants soient physiquement présents, mais aussi qu'ils utilisent le levier du e -commerce pour vendre « hors les murs ». Les métiers d'art, les artisans et les commerçants pourront ainsi vendre dans le monde entier, s'enrichir et occuper physiquement les centres-villes.
Enfin, sur le sujet Amazon, il faut rappeler que le e -commerce, c'est 10 % du commerce de détail et qu'Amazon ne représente que 20 % de ces 10 % ! Amazon fait donc, certes, un chiffre d'affaires important, mais ce n'est pas un problème. N'oublions pas que des artisans et commerçants français sont aussi sur Amazon. Tous les grands supermarchés ont leur marketplace désormais, de surcroît. Il faut donc rechercher une complémentarité plutôt qu'une opposition.