Je remercie nos rapporteurs d'avoir mis ce sujet à l'ordre du jour : nous sommes en effet plusieurs à le suivre depuis des mois, car il s'agit d'une filière qui est particulièrement en détresse. J'ai participé aux auditions, et je souhaite faire quelques remarques complémentaires.
Le monde de la culture et de l'événementiel est touché par des chutes de chiffre d'affaires d'un facteur supérieur à dix : nous passons de plusieurs milliards d'euros à quelques centaines de millions, ce qui impacte l'ensemble de l'économie. Comme l'a mentionné notre collègue M. Stéphane Travert, dans la filière événementielle, des entreprises de taille intermédiaire (ETI) sont fragilisées. Il est vrai que les aides ont jusqu'ici été nettement orientées vers les très petites entreprises et les petites et moyennes entreprises (TPE-PME).
Nous avons beaucoup parlé de sauvegarde, mais il faut aussi penser à la relance. Le groupe de travail a auditionné le président-directeur général de l'entreprise Laval Virtual, qui a organisé 75 salons virtuels et qui organisera le salon nautique virtuel au mois de mars. Que pensent les rapporteurs de cette évolution vers les salons virtuels ? Nous avons parlé de la plateforme Netflix pour le cinéma, mais il y a aussi l'événementiel virtuel, et si la France doit y prendre sa place, c'est maintenant qu'il faut le faire.