En matière d'événementiel, la France a une place particulière dans l'organisation des grands salons internationaux. Une crainte partagée par tous concerne le déplacement vers d'autres pays de ceux qui se tiennent habituellement à Paris. D'autres capitales à portée mondiale font des démarches pour les attirer.
La profession de l'événementiel demande pour cette raison de la visibilité sur les conditions de la reprise. Ses représentants ont été reçus lundi dernier par le ministre délégué auprès du ministre de l'économie, des finances et de la relance, chargé des petites et moyennes entreprises. Il faut que ce travail de concertation se poursuive.
Dans le même temps, certaines entreprises se sont lancées dans les salons virtuels avec un certain succès, comme l'a mentionné Mme Hennion. Il faut faire en sorte que ces salons virtuels puissent demeurer des vitrines de ce que la France est capable d'apporter en termes d'organisation de salons. Ces acteurs français peuvent et doivent prendre des places importantes sur ce marché.
Il faut trouver un compromis équilibré entre les avantages des salons virtuels et la résilience économique des sociétés prestataires dans l'organisation d'un salon. Je ne pense pas qu'il faille tout transformer en virtuel, ce qui aurait des conséquences néfastes sur un très grand nombre d'emplois.
Pour ce qui concerne les propositions que nous tirerons de nos travaux, nous ciblerons les actions les plus importantes, pour lesquelles nous verrons avec le Gouvernement comment parvenir à des résultats. Certaines difficultés demeurent, en ce qui concerne les assurances, les stocks, la problématique des codes d'activité principale (APE) ou de la nomenclature d'activité française (NAF) pris comme références dans l'attribution des aides, et la situation des acteurs culturels et de l'événementiel.
Il est important de prioriser nos réflexions sur ce qui reste comme difficultés, car certains des problèmes ont été résolus en cours de route.