L'amendement vise à simplifier la personnalisation des cursus et l'individualisation des parcours dans une logique de formation tout au long de la vie. Il faut décloisonner un certain nombre de formations en facilitant les passerelles entre les sections de techniciens supérieurs (STS), les diplômes universitaires de technologie (DUT), les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) et la licence universitaire. Dans ce but, les universités doivent organiser leurs enseignements en modules que les étudiants pourront capitaliser tout au long de leur vie, sans dénaturer la spécificité et le niveau d'exigence des différentes voies de formation. Dans les années à venir, l'enseignement doit plus que jamais s'inscrire dans des parcours de vie et de formation. La question de la capitalisation est donc essentielle : elle permettra d'arrêter ses études à un moment donné, puis de les reprendre ultérieurement, sans avoir à repasser l'intégralité des unités de valeur (UV). C'est une question sensible et stratégique qu'il faut traiter si nous voulons faire en sorte que l'enseignement supérieur aille de pair avec des parcours de formation et de vie.